A VELI VELO Occitanie 2025

Contexte et enjeux 

Le secteur des transports représente 33% de la consommation d’énergie final en France, contre 29% en 1990 ou encore 18% en 1970. Il est l’un des responsables de l’accroissement de la consommation finale d’énergie en France (dont 81,4% pour la route). La dépendance du secteur des transports aux énergie fossiles s’élève à plus de 91%. Il est également le principal émetteur de CO2 avec plus de 30% des émissions totales de gaz à effets de serre – GES. En parallèle, au niveau Occitanie, ce secteur représente 42% des émissions de GES avec l’objectif d’une division par 10 à 2050.

Pourtant, la progression du nombre de véhicules électriques, de l’utilisation du vélo et des transports en commun est pour le moment trop faible. Il y a un enjeu de taille notamment au niveau du report modal et du changement de comportement.

Si les transports participent à l’attractivité et la vitalité d’un territoire, en particulier pour l’accès aux services, les livraisons ou encore les connexions entre lieu de vie et de travail, ils ont malheureusement aussi des impacts négatifs. Ils entraînent des conséquences très directes sur la qualité de vie (étalement urbain, artificialisation des sols, nuisances etc..) mais également sur le volet social. La croissance de la demande de transport, tirée par l’étalement urbain fait partie des facteurs conduisant à une situation de dépendance vis-à-vis de l’automobile.

Celle-ci entraine des couts très élevés (environ 6000 euros/an) et peut représenter 40% du budget mensuel de certains ménages. Cette dépendance est encore plus forte dans les territoires peu denses. Ces derniers peinent à représenter suffisamment de masse critique pour être bien desservis par les transports publics. En France, sept millions de personnes en âge de travailler sont affectées par un problème de mobilité, qui constitue souvent un obstacle majeur dans le maintien ou l’accès à l’emploi.

Cet AMI a pour objectifs de:

• mettre en visibilité l'étendue de l'offre entre VELO/ VAE et véhicules électriques, appelés "véhicules légers intermédiaires", VELI

• Intégrer cette solution dans l'éventail d'alternatives à l'autosolisme "lourd" pour les trajets du quotidien au sein des politiques publiques

• Déployer des cas d'usages pré-identifiés adaptés aux VELI, en complément des VELO, ou tester de nouveaux cas d'usages